Homélie du jour

2ème Dimanche de l'Avent (semaine II du Psautier)

Paroles du Saint Père

Aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, l’Evangile de la liturgie nous présente la figure de Jean le Baptiste. Le texte dit qu’«il avait son vêtement fait de poils de chameau», que «sa nourriture était de sauterelles et de miel sauvage» (Mt 3, 4) et qu’il invitait tout le monde à la conversion: «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche» (v. 2). Il prêchait la proximité du Royaume. En somme, un homme austère et radical, qui, à première vue, peut  paraître un peu dur et inspirer une certaine crainte.  (…)

En réalité, Jean-Baptiste, plus qu’un homme dur, est un homme allergique à la duplicité. Par exemple, lors-que les pharisiens et les sadducéens, connus pour leur hypocrisie, s’approchent de lui, sa «réaction allergique» est très forte! Certains d’entre eux, en effet, allaient probablement le voir par curiosité ou par opportunisme, car Jean était devenu très populaire. (…) C’est pourquoi Jean leur dit: «Produisez donc un fruit digne de la conversion» (v. 8). C’est un cri d’amour, comme celui d’un père qui voit son fils se fourvoyer et lui dit: «Ne gâche pas ta vie!». En effet, chers frères et sœurs, l’hypocrisie est le plus grand danger, car elle peut ruiner même les réalités les plus sacrées.  (…) Jean, avec ses «réactions allergiques», nous donne à réfléchir. Ne sommes-nous pas nous aussi parfois un peu comme ces pharisiens? (…) L’Avent est un temps de grâce pour ôter nos masques — chacun de nous en a — et se mettre à la suite des humbles; pour nous libérer de la prétention de nous croire autosuffisants, pour aller confesser nos péchés, ceux cachés, et recevoir le pardon de Dieu, pour nous excuser auprès de ceux que nous avons offensés. Ainsi commence une nouvelle vie. (Pape François, Angélus, 4 décembre 2022)

 

Source : vaticannews

Tends-moi la main, bienheureux Précurseur !

Livre d’heures du Sinaï (9e siècle)

Canon au Précurseur, SC 486 (Sinaiticus graecus 864 ; trad. Sr Maxime Ajjoub, éd. du Cerf, 2004, p. 345-349 ; rev.)

Sur le rocher solide de la foi en toi, affermis ma résolution et fortifie, Seigneur, la sagesse, puisque en toi, Très Bon, je possède un refuge et une forteresse.

Accorde-moi de revenir maintenant de mon égarement sur la bonne route, et tends-moi la main, bienheureux Précurseur, à moi continuellement balloté sur l’océan des maux.

Je vis dans l’insouciance, et la cognée est proche : accorde-moi, par tes instances, de me redresser, Précurseur digne de louange, que je ne sois pas, comme un arbre sans fruit, envoyé au feu qui ne s’éteint pas.

Le Jour terrible est aux portes, et je suis chargé de fardeaux accablants : ôte-moi de ce poids, toi qui as baptisé le Seigneur, par tes très pures supplications.

Mère de Dieu, tu t’es montrée le trône de Dieu, sur lequel il s’est assis dans la chair pour relever de la chute originelle les hommes qui te célèbrent avec des paroles d’action de grâce.

J’ai entendu, Seigneur, ce que tu as fait entendre et j’ai été saisi de crainte, j’ai considéré tes œuvres et j’ai été dans la stupeur : gloire à ta puissance, Seigneur !

Guéris, je t’en supplie, ô Précurseur, mon cœur blessé par les attaques des brigands, avec le remède énergique de ta divine intercession.

Jette à bas, ô Précurseur, le péché encore vivace dans mon âme, et donne-moi maintenant de me redresser, alors que je glisse vers les voluptés.

Montre-toi pour nous un port, ballotés que nous sommes sur l’océan de la vie, et change en tranquillité, ô trois fois Bienheureux, toute l’agitation des flots.

Ne me juge, je t’en supplie, Seigneur, selon mes œuvres, mais montre-toi indulgent envers moi, celle qui t’a enfanté t’en supplie avec le Baptiste.     

Source : levangileauquotidien

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