Homélie du jour

« Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous ! »
(Lc 11, 42-46)

Paroles du Saint Père

Frères et sœurs, un défaut courant chez tous ceux qui ont une autorité, qu’elle soit civile ou ecclésiastique, est d’exiger des autres des choses, même justes, mais qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique en première personne. Ils mènent une double vie. Jésus dit: «Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt» (v. 4). Cette attitude est un mauvais exercice de l’autorité, qui devrait au contraire tirer sa première force précisément du bon exemple. L’autorité naît du bon exemple, pour aider les autres à pratiquer ce qui est juste et nécessaire, en les soutenant dans les épreuves que l’on rencontre sur la voie du bien. L’autorité est une aide, mais si elle est mal exercée, elle devient oppressive, elle ne laisse pas croître les personnes et crée un climat de méfiance et d’hostilité et conduit également à la corruption. Que la Vierge Marie, «humble et plus élevée que toutes les créatures» nous aide, par son intercession maternelle, à éviter l’orgueil et la vanité, et à être doux et dociles à l’amour qui vient de Dieu, pour le service de nos frères et pour leur joie, qui sera aussi la nôtre. (Angelus, 5 novembre 2017)

 

Source : vaticannews

« Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous chargez les autres de fardeaux impossibles »

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul

Discours ascétiques, 1ère série, n°60

      La sobriété vigilante aide l'homme plus que les œuvres extérieures… Comment est-ce que quelqu'un pourrait vraiment dominer les désirs corporels –- le relâchement, la colère, la gourmandise –- et ne pas acquérir la douceur ? S'il s'exerce avec discernement, le détachement de tout, le refus du confort corporel et de l'opinion des autres suivent ; si, pour l'amour de Dieu, quelqu'un accueille avec diligence et joie le mal qu'on lui fait, il est pur en son cœur (Mt 5,8). Et s'il ne méprise personne, il est vraiment libre…     

      Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi le haïrais-tu ? Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant pour lui, si tu veux ressembler au Christ : loin de s'indigner contre les pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)… Toi qui n'es qu'un homme, pourquoi mépriser le pécheur ? Est-ce parce qu'il lui manque ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ?        

Source : levangileauquotidien

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