Homélie du jour

Samedi, 10ème Semaine du Temps Ordinaire
de la férie

Paroles du Saint Père

Être libre – selon le programme du Christ et de son Royaume – ne signifie pas jouissance mais effort : l’effort de la liberté. Au prix de cet effort, l’homme « ne disperse pas », mais avec le Christ, il « recueille » et « accumule ».

Au prix de cet effort, l’homme obtient aussi en lui-même cette unité qui est propre au Royaume de Dieu. […]

Mes chers amis ! Cette unité est votre tâche particulière, si vous ne voulez pas céder, si vous ne voulez pas vous abandonner à l’unité de cet autre programme, celui que cherche à réaliser dans le monde, dans l’humanité, dans notre génération et en chacun de nous, celui que l’Écriture Sainte appelle aussi « le père du mensonge » (Jn 8, 44). […]

Apprenez à penser, à parler et à agir selon les principes de simplicité et de clarté évangéliques : « Oui, oui, non, non ». Apprenez à appeler blanc ce qui est blanc, et noir ce qui est noir – le mal le mal, et le bien le bien. Apprenez à appeler péché le péché, et ne l’appelez pas libération et progrès, même si toute la mode et la propagande s’y opposent. C’est par cette simplicité et cette clarté que se construit l’unité du Royaume de Dieu – et cette unité est en même temps une unité intérieure mûre de chaque homme, elle est le fondement de l’unité des époux et des familles, elle est la force des sociétés : des sociétés qui sentent peut-être déjà, et sentent de mieux en mieux, comment on cherche à les détruire et à les décomposer de l’intérieur, en appelant mal le bien, et péché la manifestation du progrès et de la libération. (Saint Jean-Paul II – Homélie, 26 mars 1981)

Source : vaticannews

Accorde-moi de toujours parler avec ton verbe !

Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien

Deuxième partie, § 390-402 ; SC 203 (Jésus Fils Unique du Père, trad. I. Kéchichian, éd. du Cerf, 1973 ; p. 116-119)

Jour après jour, ton ordre
Je l’entends par mon ouïe corporelle,
De ne pas jurer du tout,
Ni par les choses de la terre, ni par le ciel.

Quant à moi, bouchant les oreilles de mon âme,
Je ne laisse pas y entrer la Parole ;
Mais je me conduis d’une manière opposée,
Et je désobéis au Commandement. (…)

Mais Toi qui as donné comme outil de la parole
La pensée et la langue, souffle éthéré,
Ouvre ma bouche par ton Esprit,
Remplis-la de la bénédiction spirituelle,

Pour que je parle de la Loi divine,
De la Bonne Nouvelle du Nouveau Testament,
De la sagesse de la théorie
Et du mystère de la pratique.

Éloigne de moi la parole qui divise,
Le blasphème irrémissible,
Et la plainte avec la calomnie,
Le murmure avec la détraction.

La tromperie envers le prochain,
Et la trahison du perfide,
Le serment du parjure,
Le mensonge qui est le propre du Mauvais ; (…)

La loquacité diabolique,
Et la jactance du présomptueux ;
Et en général tous les flots de paroles
Qui, une fois prononcées, sont regrettées.

Et accorde-moi le verbe, ô Toi, Verbe incarné,
Pour parler toujours avec ton verbe,
Pour le donner comme grâce à mon auditeur,
Pour l’édification de l’âme démolie.     

Source : levangileauquotidien

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