Homélie du jour
Mardi, 17ème Semaine du Temps Ordinaire
Stes Marthe, Marie et S. Lazare
Mémoire (Textes français pour la Liturgie des Heures non encore validés)
Stes Marthe, Marie et S. Lazare
Mémoire (Textes français pour la Liturgie des Heures non encore validés)
Paroles du Saint Père
La révélation de Jésus nous interpelle tous aujourd’hui : nous sommes appelés à croire à la résurrection non pas comme à une sorte de mirage à l’horizon, mais comme à un événement déjà présent, qui nous implique déjà maintenant mystérieusement. Et cependant, cette foi en la résurrection n’ignore pas ni ne masque le désarroi que nous expérimentons humainement face à la mort. Le même Seigneur Jésus, voyant pleurer les sœurs de Lazare et ceux qui étaient avec elles, non seulement n’a pas caché son émotion, mais – ajoute l’évangéliste Jean – « se mit [même] à pleurer » (Jn 11, 35). Excepté le péché, il est pleinement solidaire avec nous : il a aussi expérimenté le drame du deuil, l’amertume des larmes versées pour la disparition d’une personne chère. Mais cela ne diminue pas la lumière de vérité qui émane de sa révélation dont la résurrection de Lazare fut un grand signe.
Aujourd’hui, c’est donc à nous que le Seigneur répète : « Moi, je suis la résurrection et la vie » (v. 25). Et il nous appelle à renouveler le grand saut de la foi, en entrant dès à présent dans la lumière de la Résurrection : « Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? » (v. 26). Lorsque ce saut se réalise, notre façon de penser et de voir les choses change. Le regard de la foi, transcendant le visible, voit d’une certaine manière l’invisible (cf. He 11, 27). Chaque évènement est alors considéré à la lumière d’une autre dimension, celle de l’éternité. (Homélie du Pape François, 5 novembre 2020)
Source : vaticannews
« Celui qui croit en moi vivra »
Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermons sur l’évangile de Jean, n°49,15
« Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. » Qu'est-ce que cela veut dire ? « Celui qui croit en moi, même s'il meurt comme Lazare, vivra », parce que Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Déjà au sujet d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les patriarches morts depuis longtemps, Jésus avait fait aux juifs la même réponse : « Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; non pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous vivent pour lui » (Lc 20,38). Crois donc, et même si tu es mort, tu vivras ! Mais si tu ne crois pas, même si tu es vivant, tu es réellement mort. (…) D'où vient la mort dans l'âme ? De ce que la foi n'y est plus. D'où vient la mort du corps ? De ce que l'âme n'y est plus. L'âme de ton âme, c'est la foi.
« Celui qui croit en moi, même s'il meurt dans son corps, aura la vie dans son âme, jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour ne plus mourir. Et tout homme qui vit dans la chair et croit en moi, bien qu'il doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l'éternité, à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité de la résurrection. »
Voilà ce que veut dire Jésus dans sa réponse à Marthe (…) « Crois-tu cela ? » « Oui, Seigneur, lui répond-elle, je crois que tu es le Christ, le fils de Dieu, qui es venu dans le monde. En croyant cela, j'ai cru que tu es la résurrection, j'ai cru que tu es la vie, j'ai cru que celui qui croit en toi, même s'il meurt, vivra ; j'ai cru que celui qui est vivant et qui croit en toi ne mourra pas pour l'éternité. »
Source : levangileauquotidien