Comment se déroule la confirmation ?
C’est l’évêque qui donne la confirmation, il en est le “ministre ordinaire”.
Successeur des apôtres, l’évêque représente donc pleinement l’Église d’aujourd’hui et d’hier, et sa présence manifeste l’intégration des confirmés à une Église qui transcende les siècles. S’il ne peut être présent, l’évêque délègue ses pouvoirs à un prêtre, souvent son vicaire général, qui confirme à sa place.
La célébration de la confirmation a lieu durant une messe spécifique. La couleur liturgique est le rouge, qui symbolise ici le feu de l’Esprit Saint. Les textes de la Parole de Dieu font une large part à l’Esprit Saint et à ses dons (par exemple, le récit de la Pentecôte).
La confirmation elle-même a lieu après l’homélie de l’évêque. Elle débute par l’appel des confirmands : chacun est appelé par son nom et répond “ me voici ”, pour signifier son engagement dans une démarche personnelle libre. Puis les confirmands professent leur foi, qui est celle de toute l’Église.
- L’imposition des mains
L’évêque procède ensuite à l’imposition des mains : il étend les mains sur les confirmands en demandant à Dieu de leur donner la plénitude des dons de l’Esprit Saint. Ce geste reprend celui des apôtres.
Puis l’évêque prononce cette prière : “Dieu très bon, père de Jésus le Christ, notre Seigneur, regarde ces baptisés sur qui nous imposons les mains : par le baptême, tu les as libérés du péché, tu les a fait renaître de l’eau et de l’Esprit. Comme tu l’as promis, répands maintenant sur eux ton Esprit Saint. Donne-leur en plénitude l’Esprit qui reposait sur ton fils Jésus : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et d’affection filiale ; remplis-les de l’esprit d’adoration. Par Jésus-Christ, notre sauveur, qui est vivant pour les siècles des siècles.”
Chaque confirmand est ensuite présenté à l’évêque par son parrain ou sa marraine qui met la main sur son épaule.
- L’onction
L’évêque marque le front du confirmand en traçant une croix avec une huile consacrée et parfumée, appelée le Saint Chrême. Il lui dit en même temps : ” N. sois marqué(e) de l’Esprit Saint, le don de Dieu “. L’onction avec de l’huile est employée dans plusieurs sacrements : le baptême, la confirmation et l’ordination (Saint Chrême), l’onction des malades (huile des malades). L’huile symbolise le don de l’Esprit Saint qui pénètre au plus intime du cœur, comme l’huile pénètre le corps.
La célébration se poursuit avec la liturgie eucharistique.
Source : Diocèse de Nanterre